24 juin 2009
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11:23
Mon 4ème Paris-Colmar me laissera un goût d'inachevé mais aussi d'incompréhesion.
Je pense avoir effectué une bonne préparation, les 10 jours aux Saisies se sont bien passés, le moral était au beau fixe et tout le monde me trouvait "affûté" comme jamais.
Le matin du départ j'allais, comme les années précédentes, chercher mes dosards et autres documents à Neuilly sur Marne avant de rentrer déjeuner à Gagny. Le seul changement notable avait lieu l'après-midi avec un prologue à Paris à 15 h 30 qui supprimait la plage de repos que nous nous accordions tous lors des éditions antérieures.
Dès le départ, à la demande d'Isabelle, j'adopte un rythme soutenu pour éviter de trainer dans les dernières places du classement. Arrivé au 15ème km je retrouve la première équipe et le camping-car qui doit me suivre jusqu'au bout. La nuit arrive après le premier PCS de Villeneuve le Comte. Je passe ensuite La Ferté sous Jouarre pour me diriger vers Charly avec une première déviation, à Crouttes, qui a entrainé une petite erreur de parcours de notre part, sans conséqquence. La deuxième déviation, elle, allait faire plus de dégâts avec une "ascencion" puis une descente très pentues.
Château-Thierry était passé au petit matin sans trop de problèmes mais ceux-ci n'allaient pas tarder. Sans raison apparente, je commence à "pencher à droite" de façon continue et de plus en plus prononcée, jusqu'à risquer de tomber tous les deux pas! A l'approche de Chalons en Champagne nous décidons de faire appel au service médical pour tenter de me remettre sur pieds. Les massages d'Alexandra semblaient me soulager sur le moment mais, à l'arrivée du médecin, je fais un malaise qui m'oblige à prendre beaucoup de temps avant de repartir. Malheureusement, dix minutes après je recommence à pencher et j'arrive au PCS avec 5 minutes de retard et, pire encore, c'est à Martine qu'il appartient de m'annoncer la nouvelle (je n'en dirai pas plus)!
Nous choisissons de passer la nuit au camping de Chalons avant de décider, le vendredi matin, d'aller nous installer à Orbey avec une journée d'avance, grâce à la gentillesse de Michèle, le gérante.
Nous remontons quelques concurrents sur le parcours mais les rangs sont déjà très clairsemés :10 marcheurs sur les 15 au départ ont été arrétés après quère plus de 200 kms !
Le samedi matin, l'épreuve repart pour parcourir les 53 derniers kms séparant Corcieux de Colmar. A l'exception des marcheurs stoppés pour raison médicale, tous les autres sont autorisés à prendre le épart. Je me présente donc sur la ligne, bien décidé à partir "le couteau entre les dents" avec ce sentiment : "ça passe ou ça casse"! Je me retrouve rapidement en 5ème position et tout va bien physiquement. Sandrine, qui devait m'accompagner, rend bien vite les armes pour profiter des motos de la gendarmerie nationale (c'est plus facile!).
Je maintiens une cadence élévée qui oblige mes équipiers à écourter la durée de leurs relais. Dans la montée du col du Bonhomme, le rythme ne faiblit pas et, dès le début de la descente, je me retrouve en troisième position avec une allure proche de 10 km/h.
La traversée de Kaysersberg est toujours aussi agréable avec beaucoup de spectateurs. Je rejoins un troisième marcheur : il ne reste plus que mon copain Pascal Bunel devant mais, copain ou pas, je n'ai pas l'intention de rester derrière lui. A l'entrée dans Colmar, son camping-car n'est plus qu'à une centaine de mêtres : ce sera difficile mais j'irai le chercher ! Il ne reste plus que 2 kms lorsque j'arrive à sa hauteur et que je prends cette symbolique 1ère place. C'est escorté par les motards que j'atteins la place Rapp où se trouve la ligne d'arivée que je franchis après environ 5 h 46' pour les 53 kms.
Je tombe dans les bras de Martine qui oublie un instant l'épisode de Chalons puis tous mes équipiers se précipitent sur moi, épuisés mais ravis.
Quand à moi, je suis toujours un peu déçu, bien sûr, mais réconforté par cette performance, preuve de ma bonne préparation. Je suis finalement classé 11ème alors que seulement 2 marcheurs, Ossipov, 1er et Pascal Maréchal sont arrivés à Colmar!
Je ne parlerai pas de la cérémonie de remise des prix à Colmar le dimanche si ce n'est pour constater qu'aucune récompense, pas le moindre souvenir, n'a été remis aux marcheurs classés! Le "scoop" de la journée sera l'annonce de la démission du directeur de l'épreuve. Qui prendra le relais et quel sera l'avenir de Paris-Colmar? Le mystère reste entier et inquiétant, surtout quand on entend dire que "les marcheurs ne sont pas assez entrainés" et que "on est beau en photo, surtout quand on ne souffre pas"! De la part d'un ancien multi-vainqueur qui, lui aussi, est "beau en photo" c'est dûr à accepter mais, foin de la plémique, passons....
Je voudrais remercier tous ceux qui m'ont aidé financièrement : la municipalité de Pantin, le CE Calyon, la section athlétisme du CS CACL, la Communication LCL, le CCE vacances LCL et sa Maison de vacances d'Orbey ansi que les généreux donateurs parmi lesquels Guy, Jacky et Jean-Pierre mais aussi Françoise et Guy et une autre Françoise et Béatrice qui m'a "offert" un trajet à moto où je me suis régalé. Merci aussi à tous ceux qui ont acheté des confitures pour améliorer mon budget.
Je terminerai en remerciant tous mes équipiers : Martine et Alain pour tout ce qu'ils ont fait pour moi depuis des mois, voire des années! ; Bernadette pour son rôle obscur mais essentiel de ravitailleuse sur Colmar mais aussi sur les circuits.
Merci à Isabelle, toujours ausi efficace pour ses soins et dont les massages ont certainement contribué à ma réussite entre Corcieux et Colmar.
Merci à Edith et Michel pour leur première expérience à ce niveau, à Solange, Armand, Guy, Jacky et Jean-Pierre qui ont souffert à mes côtés.
Merci à Jean-Claude avec qui j'ai "travaillé" pendant près d'un an pour me préparer "sophrologiquement" et qui a tenu son rôle d'équipier comme les autres. Merci à Océane et Sandrine pour leur présence et leurs encouragements le samedi.
Enfin, avant que quelqu'un ne me dise que je l'ai oubliée, un grand merci à Alexandra pour ses soins mais aussi pour sa gentillesse remarquée et appréciée par tous tout au long de l'épreuve.
Et merci aussi à tous ceux qui sont venus (nombreux) consulter ce blog pour prendre de mes nouvelles ou m'encourager.
Je pense avoir effectué une bonne préparation, les 10 jours aux Saisies se sont bien passés, le moral était au beau fixe et tout le monde me trouvait "affûté" comme jamais.
Le matin du départ j'allais, comme les années précédentes, chercher mes dosards et autres documents à Neuilly sur Marne avant de rentrer déjeuner à Gagny. Le seul changement notable avait lieu l'après-midi avec un prologue à Paris à 15 h 30 qui supprimait la plage de repos que nous nous accordions tous lors des éditions antérieures.
Dès le départ, à la demande d'Isabelle, j'adopte un rythme soutenu pour éviter de trainer dans les dernières places du classement. Arrivé au 15ème km je retrouve la première équipe et le camping-car qui doit me suivre jusqu'au bout. La nuit arrive après le premier PCS de Villeneuve le Comte. Je passe ensuite La Ferté sous Jouarre pour me diriger vers Charly avec une première déviation, à Crouttes, qui a entrainé une petite erreur de parcours de notre part, sans conséqquence. La deuxième déviation, elle, allait faire plus de dégâts avec une "ascencion" puis une descente très pentues.
Château-Thierry était passé au petit matin sans trop de problèmes mais ceux-ci n'allaient pas tarder. Sans raison apparente, je commence à "pencher à droite" de façon continue et de plus en plus prononcée, jusqu'à risquer de tomber tous les deux pas! A l'approche de Chalons en Champagne nous décidons de faire appel au service médical pour tenter de me remettre sur pieds. Les massages d'Alexandra semblaient me soulager sur le moment mais, à l'arrivée du médecin, je fais un malaise qui m'oblige à prendre beaucoup de temps avant de repartir. Malheureusement, dix minutes après je recommence à pencher et j'arrive au PCS avec 5 minutes de retard et, pire encore, c'est à Martine qu'il appartient de m'annoncer la nouvelle (je n'en dirai pas plus)!
Nous choisissons de passer la nuit au camping de Chalons avant de décider, le vendredi matin, d'aller nous installer à Orbey avec une journée d'avance, grâce à la gentillesse de Michèle, le gérante.
Nous remontons quelques concurrents sur le parcours mais les rangs sont déjà très clairsemés :10 marcheurs sur les 15 au départ ont été arrétés après quère plus de 200 kms !
Le samedi matin, l'épreuve repart pour parcourir les 53 derniers kms séparant Corcieux de Colmar. A l'exception des marcheurs stoppés pour raison médicale, tous les autres sont autorisés à prendre le épart. Je me présente donc sur la ligne, bien décidé à partir "le couteau entre les dents" avec ce sentiment : "ça passe ou ça casse"! Je me retrouve rapidement en 5ème position et tout va bien physiquement. Sandrine, qui devait m'accompagner, rend bien vite les armes pour profiter des motos de la gendarmerie nationale (c'est plus facile!).
Je maintiens une cadence élévée qui oblige mes équipiers à écourter la durée de leurs relais. Dans la montée du col du Bonhomme, le rythme ne faiblit pas et, dès le début de la descente, je me retrouve en troisième position avec une allure proche de 10 km/h.
La traversée de Kaysersberg est toujours aussi agréable avec beaucoup de spectateurs. Je rejoins un troisième marcheur : il ne reste plus que mon copain Pascal Bunel devant mais, copain ou pas, je n'ai pas l'intention de rester derrière lui. A l'entrée dans Colmar, son camping-car n'est plus qu'à une centaine de mêtres : ce sera difficile mais j'irai le chercher ! Il ne reste plus que 2 kms lorsque j'arrive à sa hauteur et que je prends cette symbolique 1ère place. C'est escorté par les motards que j'atteins la place Rapp où se trouve la ligne d'arivée que je franchis après environ 5 h 46' pour les 53 kms.
Je tombe dans les bras de Martine qui oublie un instant l'épisode de Chalons puis tous mes équipiers se précipitent sur moi, épuisés mais ravis.
Quand à moi, je suis toujours un peu déçu, bien sûr, mais réconforté par cette performance, preuve de ma bonne préparation. Je suis finalement classé 11ème alors que seulement 2 marcheurs, Ossipov, 1er et Pascal Maréchal sont arrivés à Colmar!
Je ne parlerai pas de la cérémonie de remise des prix à Colmar le dimanche si ce n'est pour constater qu'aucune récompense, pas le moindre souvenir, n'a été remis aux marcheurs classés! Le "scoop" de la journée sera l'annonce de la démission du directeur de l'épreuve. Qui prendra le relais et quel sera l'avenir de Paris-Colmar? Le mystère reste entier et inquiétant, surtout quand on entend dire que "les marcheurs ne sont pas assez entrainés" et que "on est beau en photo, surtout quand on ne souffre pas"! De la part d'un ancien multi-vainqueur qui, lui aussi, est "beau en photo" c'est dûr à accepter mais, foin de la plémique, passons....
Je voudrais remercier tous ceux qui m'ont aidé financièrement : la municipalité de Pantin, le CE Calyon, la section athlétisme du CS CACL, la Communication LCL, le CCE vacances LCL et sa Maison de vacances d'Orbey ansi que les généreux donateurs parmi lesquels Guy, Jacky et Jean-Pierre mais aussi Françoise et Guy et une autre Françoise et Béatrice qui m'a "offert" un trajet à moto où je me suis régalé. Merci aussi à tous ceux qui ont acheté des confitures pour améliorer mon budget.
Je terminerai en remerciant tous mes équipiers : Martine et Alain pour tout ce qu'ils ont fait pour moi depuis des mois, voire des années! ; Bernadette pour son rôle obscur mais essentiel de ravitailleuse sur Colmar mais aussi sur les circuits.
Merci à Isabelle, toujours ausi efficace pour ses soins et dont les massages ont certainement contribué à ma réussite entre Corcieux et Colmar.
Merci à Edith et Michel pour leur première expérience à ce niveau, à Solange, Armand, Guy, Jacky et Jean-Pierre qui ont souffert à mes côtés.
Merci à Jean-Claude avec qui j'ai "travaillé" pendant près d'un an pour me préparer "sophrologiquement" et qui a tenu son rôle d'équipier comme les autres. Merci à Océane et Sandrine pour leur présence et leurs encouragements le samedi.
Enfin, avant que quelqu'un ne me dise que je l'ai oubliée, un grand merci à Alexandra pour ses soins mais aussi pour sa gentillesse remarquée et appréciée par tous tout au long de l'épreuve.
Et merci aussi à tous ceux qui sont venus (nombreux) consulter ce blog pour prendre de mes nouvelles ou m'encourager.
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