Le dimanche 12 juillet avaient lieu les 6 heures de Glos sur Risle (27), à quelques kms de Rouen.

Il fallait donc se lever tôt (5 h 45’) pour rejoindre le départ prévu à 10 h.

Finalement, un problème informatique retardera ce départ de 50 minutes ! Ce fut un mal pour un bien puisque la pluie est arrivée pendant ce temps-là mais elle avait cessé quand le départ a été donné.

La chaleur qui a suivi a rendu l’épreuve difficile mais les marcheurs ont l’habitude de souffrir sur la route.

Dès le départ, je me détache à l’avant en compagnie de Daniel Faubert et nous creusons assez rapidement l’écart avec nos poursuivants. Daniel avance un peu trop vite à mon goût et je préfère ne pas m’accrocher à sa foulée. Au bout d’une heure, les événements semblent me donner raison : des problèmes de dos (cette fois, ce n’est pas pour moi) l’obligent à ralentir. J’en profite donc pour prendre la tête et j’essaie de le distancer le plus possible car je sais que, s’il règle ses problèmes, il risque de revenir. C’est effectivement ce qui va se produire à deux heures de l’arrivée : l’écart se réduit progressivement mais inéluctablement. Je n’arrive pas à suivre son rythme et, à une heure de la fin, je ne peux que m’avouer vaincu. Je termine donc un peu plus tranquillement et j’en profite pour faire les derniers tours avec les ‘’Colmardiens’’, Solange Bouillon et Martine et Alain Carcaillon, qui prennent une très belle 4^ème place au classement par équipes.

Pour ma part, avec 55,136 kms en 6 h 05’ 42’’, je conserve une honorable 2^ème place.

Une belle épreuve, toujours très bien organisée par Alain Costils et son équipe, en dépit du contretemps du départ, et dont le nouveau circuit de 1,723 km est plus difficile qu’il n’y paraît !

C’était ma dernière épreuve de la saison, il est maintenant temps de prendre un peu de repos.

Ça y est, je viens de recevoir, et j’ai déjà retourné, ma feuille d’engagement à l’édition 2009 de Paris-Colmar !

Après avoir réalisé les minima (175 kms en 24 h) à trois reprises depuis le début de l’année, ce que j’appellerai ‘’le plat de résistance’’ est annoncé pour le 17 juin prochain.

Outre les circuits de Printemps de 24 H, quelques épreuves de 6 ou 8 heures ont agrémenté ma préparation. Les résultats de ces épreuves ont été, de mon point de vue, satisfaisants. Il me reste désormais à optimiser cette préparation. Pour cela, accompagné par Alain Carcaillon (et Martine durant les premiers jours), je vais aller passer une dizaine de jours en altitude, dans les Alpes. Ce n’est peut-être pas suffisant quand à la durée du séjour pour ré-emmagasiner beaucoup de globules rouges, mais, pour ce qui est du rythme cardiaque, ce devrait être bénéfique.

A mon retour, les 6 heures de Neuilly sur Marne, le 31 mai, serviront de dernière répétition, moins de trois semaines avant le départ.

Ce départ, qui aura donc lieu le 17 juin à 19 h 00 devant la Mairie de Neuilly sur Marne, sera précédé, à 15 h 30, d’un prologue de 3 kms autour de l’Hôtel de Ville de Paris. Ce devrait être une bonne promotion pour notre discipline. 

Mes équipiers ‘’incontournables’’ recevront le renfort de ‘’volontaires’’ déterminés à m’accompagner jusqu’à Colmar. Tout le monde se prépare physiquement et psychologiquement pour cet objectif.

Les ‘’incontournables’’

Le budget a un peu de mal à prendre forme cette année, mais il reste encore quelques réponses de sponsors – que j’espère positives –à venir.
Une réunion de préparation aura lieu début juin avec mes équipiers afin de permettre à chacun de savoir un peu à l’avance ce qui l’attend pendant ces quelques jours à passer sur la route ‘’toute la sainte journée’’ !
Les camping-cars sont réservés, l’hébergement à l’arrivée également.

Comme l’on dit dans ces cas-là : Y’a qu’à !!

Le dernier circuit qualificatif au Paris-Colmar 2009 s’est déroulé le dernier weekend d’avril dans des conditions météo assez difficiles. En effet, passées les 6 premières heures, la pluie a fait son apparition et ne nous a pas quittés avant le dimanche soir.

18 marcheurs au départ, c’est peu pour un dernier circuit et c’est surtout dommage pour les organisateurs qui ne ménagent pas leurs efforts…

Dès le départ j’essaie de tenir un rythme soutenu tout en évitant de suivre les premiers, d’autant plus que, à deux exceptions près, je compte bien les revoir avant l’arrivée. Pour garder les bonnes habitudes, Pascal Bunel m’accompagnait pendant les 4 premières heures puis les arrêts pour changement de vêtements me permettaient de prendre l’avantage.

 Une surprise m’attendait après 3 heures de marche : la sympathique visite de Pierre Breuneval, un ancien du GSCL, actuellement en poste à Dijon !

La nuit et la pluie faisaient cause commune contre nous et quelques marcheurs préféraient renoncer.

Pour ma part, j’observais juste un arrêt pour changer de chaussures et de chaussettes.

Le classement commençait à prendre forme : Philippe Thibaux était loin devant, Alexeî Rodionov, devant lui aussi, renonçait suite à un problème musculaire. Je me retrouvais donc à la 2^ème place avec une avance relativement confortable sur Pascal qui tenait solidement la 3^ème.

A 6 heures du matin, Pierre revient faire un tour de circuit avec moi en guise de footing avant de partir dire bonjour à Mickey. J’ai été vraiment heureux de le revoir après de longues années et sa présence matinale ma reboosté pour la suite de l’épreuve. Merci Pierre et à bientôt j’espère.

Après 23 h 54’ 27’’ je passe la ligne d’arrivée en ayant parcouru 184,439 kms, soit une moyenne de 7,715 km/h, ce qui, compte tenu des conditions, est tout à fait honorable.

Je n’oublie pas de remercier Bernadette, Martine et Alain qui ont passé 24 heures pour le moins humides mais qui n’ont pas failli à leur réputation de ‘’super accompagnateurs’’

Après la traditionnelle semaine de repos dans l’Aveyron, place aux 6 heures de Bernouville le 9 mai.

Trois semaines après Bourges, voici déjà un nouveau circuit sélectif qui se présente.

Château-Thierry et son circuit fait de montées et descentes accueille le Championnat de France de Grand Fond en ce 21 mars.

Près de 60 partants, dont 8 féminines, plus 5 équipes, c’est un beau plateau qui se présente au départ sous une température printanière.

Je prends un départ sur la base de 193 kms en 24 h en espérant tenir ce rythme le plus longtemps possible. Il faut tout à la fois être prudent mais aussi faire en sorte d’assure la deuxième qualification.

La première bonne nouvelle, c’est que les sensations sont bien meilleures qu’à Bourges, la seconde c’est la visite surprise de Jean-Paul, le Président de la Section Athlé du Club, qui a fait le déplacement pour m’encourager pendant quelques tours.

La côte, un peu redoutée tout de même, passe sans trop de difficultés pour le moment, et la présence à vélo à mes côtés d’Isabelle ou Alain me sont une aide précieuse moralement.

La nuit apportera, comme à chaque fois, son lot d’abandons mais, malgré une température qui tournera autour de 0° en fin de nuit, je continue à tenir mon rythme.

Au petit matin, je commence seulement à regarder le classement pour constater que je me trouve à une très honorable 11^ème place mais, surtout, que la barre des 175 kms de la qualif est largement à ma portée.

Les dernières heures sont bien sûr un peu difficiles mais je constate que je ne suis pas le seul à souffrir et, avec les encouragements d’Isabelle, Martine et Alain qui se relaient à vélo et de Bernadette aux fourneaux, je termine 10^ème avec 185,675 kms. Une belle amélioration par rapport à la performance de Bourges et compte tenu de la difficulté du parcours.

Après une semaine réparatrice dans l’Aveyron, je vais reprendre ma préparation en vue des 24 h de Dijon fin Avril. Je ferai donc l’impasse sur le Championnat de France des 100 kms car il faut bien souffler de temps en temps, même si, comme le dit « Yakoo » je réalise de magnifiques performances ‘’pour mon âge’’ !
Quant à Paris-Colmar, je vais pouvoir lancer mon opération "recherche de sponsors" et relancer mes équipiers potentiels car le mois de juin va maintenant arriver à grands pas (normal pour des marcheurs)!

Samedi 14 février 2009, nous arrivons à Charly pour disputer les traditionnelles 8 heures le lendemain.

Nous prenons possession de nos chambres mais le resto de l’hôtel étant complet, nous allons manger à Château-Thierry, peut-être !! car le 14 février, c’est la St Valentin ! Et ici, il paraît que ça se fête plus qu’ailleurs !

Après une dizaine de refus, un resto chinois nous accueille enfin. Finalement, aucun regret, c’était excellent.

Dimanche matin, debout 6 h 15’ pour un petit déjeuner à 6 h 30 puis direction le départ par un froid glacial (-6°).

8 heures : Beaucoup de monde au départ comme tous les ans, et un plateau relevé avec, notamment, les champions de France des 100 kms, David Régy, des 200 kms, Alain Costils, et Urbain Girod le vainqueur des deux précédentes éditions. Départ relativement rapide, le rythme est surtout donné par les équipes qui peuvent s’autoriser ces allures.

Finalement je supporte bien le froid et je prends mon rythme de croisière. Au fil des abandons et d’une belle remontée, je me rapproche peu à peu au classement jusqu’à atteindre la 5^ème place. Je ne vais pas la conserver très longtemps, victime d’un retour fulgurant de Pascal Maréchal puis, dans le dernier km, d’un second ‘’Castel’’, Cédric Varain. Je termine finalement à la 7^ème place après avoir couvert tout de même 70,6 kms en 7 h 53’ 04’’. La victoire revient à David Régy à plus de 10 km/h de moyenne !

Mes fidèles accompagnateurs Bernadette, Martine et Alain ont quant à eux pris la 10^ème place par équipe avec 62,9 kms en 7 h 57 12’’.

Une bien belle épreuve qui doit beaucoup à l’équipe d’Edith et Pierre Gau dont l’organisation a fait merveille encore une fois !

Après quelques jours de repos, il sera temps de reprendre un petit entrainement avant, le 28 février prochain, les 24 h de Bourges, avec comme objectif premier les 175 kms de la qualif pour Paris-Colmar et mieux, évidemment, si possible.